[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_column_text]

Salutation par la présidente du district Dorothee Feller

[/vc_column_text][vc_separator type= »small » position= »left »][vc_row_inner row_type= »row » type= »full_width » text_align= »left » css_animation= » »][vc_column_inner width= »2/3″][vc_column_text]

« O mois des floraisons mois des métamorphosesMai qui fut sans nuage et Juin poignardéJe n’oublierai jamais les lilas et les rosesNi ceux que le printemps dans ses plis a gardé »
[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/3″][vc_single_image image= »17328″ img_size= »medium » add_caption= »yes » qode_css_animation= » »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_separator type= »transparent » down= »20″][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column width= »2/3″ css= ».vc_custom_1523460169457{padding-right: 30px !important;} »][vc_column_text]Avec ces mots commence le poème « Les lilas et les roses », connu de nombreux Français, dans lequel le poète français Louis Aragon décrit les expériences traumatisantes de l’attaque allemande contre la France en mai/juin 1940. L’image de l’abondance de fleurs d’un printemps et d’un été 1940 particulièrement beau contraste fortement avec la réalité de l’invasion brutale de la Wehrmacht allemande. Cet événement a été profondément enraciné dans la conscience de nos voisins français et leur a confirmé une fois de plus ce qu’ils pensaient savoir, au plus tard depuis la guerre franco-allemande de 1870/71 : l’Allemagne et les Allemands ne sont pas fiables ; ils sont nos ennemis et le resteront toujours.

Ce n’est que dans ce contexte qu’il devient clair ce qu’il signifiait vraiment lorsque les deux hommes d’État Charles de Gaulle et Konrad Adenauer ont osé l’impensable : un rapprochement des deux « ennemis héréditaires ». Avec une sage prévoyance, ils soupçonnaient que l’amitié entre deux peuples ne pouvait pas être établie sur la base des réunions officielles des délégations. Dès le début, ils se sont donc appuyés sur l’implication globale de la société civile et en particulier des jeunes de France et d’Allemagne. C’est peut-être la raison décisive de l’extraordinaire succès de l’amitié franco-allemande, qui a commencé avec la signature du Traité de l’Elysée et la création de l’Office franco-allemand de la jeunesse un an plus tard, en 1963.

Aujourd’hui, les deux pays sont fiers de plus de 2 200 partenariats entre villes et communautés françaises et allemandes. Greven et Montargis se sont aussi rencontrés à l’époque. Depuis lors, d’innombrables visites et visites de retour ont eu lieu, des contacts privés et officiels ont été noués, des amitiés se sont nouées et les Allemands et les Français ont beaucoup appris sur leurs partenaires respectifs.

Les amitiés ont besoin de soins, sinon elles rouillent. A une époque où voyager dans des pays très éloignés n’est plus un luxe, la visite mutuelle des citoyens français et allemands en tant que destinations de vacances peut être moins attrayante qu’il y a 50 ans. Il est donc important de placer l’expérience interculturelle au centre des rencontres. Cela peut et doit également être fait en promouvant les deux langues partenaires, parce que – comme en témoigne le verset cité au début – la langue est la fenêtre sur l’âme d’un peuple et révèle beaucoup plus sur les pensées et les sentiments de la contrepartie respective que tous les traités théoriques.

Je félicite les villes de Greven et Montargi pour leurs 50 ans de partenariat et je leur souhaite que le « lien d’amitié », qu’ils ont symboliquement tissé et incorporé dans le logo « Jumelage » à l’époque, se poursuive sur le long terme.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/3″][/vc_column][/vc_row]